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Le XXIVe colloque panquébécois de l’Institut des Sciences Mathématiques (ISM) aura lieu en présentiel sur le campus de l'Université Laval du 27 au 29 mai 2022. Organisé chaque année, ce colloque rassemble les étudiant·e·s aux cycles supérieurs en mathématiques du Québec pendant une fin de semaine.

Les participant·e·s sont invité·e·s à donner une présentation d'une durée de 20 minutes sur un sujet à caractère mathématique de leur choix. De plus, quatre conférences plénières seront données par des professeur·e·s et une autre conférence plénière sera donnée par le récipiendaire du prix Carl Herz décerné par l'ISM. L'événement sera également parsemé d'activités sociales et de surprises en tout genre afin de permettre aux participant·e·s de tisser des liens. Les détails sont à venir!

L’inscription sera au coût de 25$ et se fera ici. Des résidences sur le campus de l'Université Laval pourront être réservées à prix modique afin d'assurer un hébergement aux participant·e·s. Les coûts de l'hébergement étudiant seront partiellement remboursés. Pour plus de détails concernant l'hébergement, nous vous invitons à consulter l'onglet Inscription.

Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter.

Sessions plénières

Simone Brugiapaglia https://sites.google.com/view/paglia (Université Concordia)

The mathematics of sparsity and its applications: the art of finding needles in high-dimensional haystacks

The sparsity principle plays a key role in the mathematics of data science. It allows us to efficiently describe complex objects such as audio signals, images, or high-dimensional functions using only a small amount of information. Over the last few decades, the sparsity principle has led to breakthroughs such as efficient algorithms for signal compression, new model selection and dimensionality reduction techniques in statistical learning, and the introduction of the compressed sensing method.

In this talk, we will present the mathematics of sparsity and compressed sensing, illustrating recent and current research results with applications in medical imaging, scientific computing, and machine learning.

Virginie Charette https://math.usherbrooke.ca/vcharette/ (Université de Sherbrooke)

Les groupes cristallographiques affines : de Platon à nos jours

Les cristaux, les solides platoniques, etc. Ce sont des sujets que beaucoup de personnes, mathématiciennes ou non, trouvent intéressants. En mathématiques, on peut étudier l’effet de l’action d’un groupe sur un espace, et on sait beaucoup de choses quand l’espace est R^n et que le groupe est constitué d’isométries, a fortiori si l’action est «co-compacte». En généralisant le problème, on aboutit à des questions fort intéressantes et, dans certains cas, encore ouvertes. Je vais présenter quelques points saillants (selon moi) de l’histoire des groupes cristallographiques affines.

Matilde Lalìn https://dms.umontreal.ca/~mlalin/ (Université de Montréal)

Un moment avec les fonctions L

Nous allons faire un parcours des propriétés de la fonction zêta de Riemann telles que ses valeurs spéciales, son équation fonctionnelle et la célèbre hypothèse de Riemann et ses conséquences sur la distribution des nombres premiers. Après nous allons parler des fonctions semblables, les fonctions L de Dirichlet. Finalement nous discuterons de la façon dont la méthode des moments peut nous aider à comprendre certaines distributions de valeurs de fonctions L.

Bernard R. Hodgson https://www.mat.ulaval.ca/bhodgson/bernard-r-hodgson/ (Université Laval)

Morceaux choisis des mathématiques : regards sur quelques preuves au fil de l’histoire

La notion de preuve peut se décliner de manière foisonnante en mathématiques et il est possible de l’aborder selon des perspectives multiples, notamment dans un cadre historique. À l’aide d’exemples tirés de divers domaines mathématiques — certains élémentaires, d’autres un peu moins —, je vise dans cette conférence à proposer une réflexion autour de la preuve comme une composante essentielle, mais non exclusive, dans la démarche en mathématiques.

Lauréat du prix Carl Herz: Sami Douba https://sites.google.com/view/paglia (Université McGill)

Unipotents and graph manifold groups

Thurston asked if the fundamental group of any closed 3-manifold is linear, that is, if such a group admits a faithful finite-dimensional linear representation. Recent advances in the field allow us to restrict our attention to a particular class of 3-manifolds: those so-called graph manifolds that do not admit nonpositively curved Riemannian metrics. While the question of linearity remains open for the fundamental groups of such manifolds, we discuss how CAT(0)-geometric tools allow us to rule out certain representations of these groups. Using existing knowledge encompassing much of what is known about 3-manifold groups, we conclude that, among the closed aspherical 3-manifolds, those admitting nonpositively curved Riemannian metrics are precisely those whose fundamental groups embed in compact Lie groups.

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